Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Rétrospective: Les milices armées de Hariri et Joumblat sèment la terreur

Posted by jeunempl sur février 16, 2009

MPLBelgique.org

PSP - Walid Joumblatt

Au-delà de leur costume-cravate, les hommes politiques de la coalition au pouvoir ces 4 dernières années au Liban dirigent chacun une milice, chargée de semer la terreur dans les régions qu’ils contrôlent. Il paraît évident que ce détail échappe aux autorités européennes qui fournissent un soutien aveugle à ces hommes en apparence « occidentalisés ». Ces gens se posent en victime alors que sur le terrain, la situation n’est pas aussi simple et l’habit ne fait vraiment pas le moine. Ce reportage est destiné à briser un tabou, celui de l’intolérante coalition au pouvoir, présentée en Europe comme le symbole de la paix alors que la réalité en est toute autre.

A Tarik Jdidé (Banlieue de Beyrouth)

En décembre 2006, l’opposition manifeste pacifiquement. Des pics allant de 500 000 à 1 000 000 de manifestants marqueront l’histoire à jamais puisque selon l’armée libanaise, il s’agissait des plus grands rassemblements du pays…
Sur le chemin du retour, les populations venues du Sud doivent passer par Tarik Jdidé (sud de Beyrouth). Il s’agit d’un quartier dense, miné par la milice de Hariri. Cette dernière n’a pas hésité à tuer un manifestant et à en menacer d’autres afin de les empêcher de passer par « leur territoire ». Le reportage video montre une foule remplie de haine, entrain de déambuler dans les rues de Tarik Jdidé. La haine anti-chiite, le cheval de bataille de Hariri, a donc fait son premier mort. L’irresponsabilité de ce jeune homme d’affaire qui a tout hérité de son père entraine le pays dans l’inconnu…

A Nahr el Bared

Au mois de mai 2007, un groupe d’extrémistes, appuyés par la CIA et financé par le prince saoudien Bandar à travers les banques de Hariri, essaie de prendre le contrôle du camp palestinien de Nahr el-Bared. Ce groupe, connu sous le nom de « Fatah el Islam », tue dans une embuscade une vingtaine de soldats de l’armée libanaise dans leur sommeil. L’armée décide de répliquer, sans attendre les consignes du gouvernement Siniora… qui se réunira 24 heures après l’assassinat des soldats de l’armée. Finalement, l’armée sort vainqueur et le camp de Nahr el-Bared est nettoyé de cette milice, malgré le manque de soutien du gouvernement Siniora au déclenchement du conflit.

A Chiah (Banlieue de Beyrouth)

Ce dimanche 27 janvier 2008, les habitants de Chiah descendent protester contre les coupures de courant, devenues trop fréquentes. La région de Chiah est en effet, avec le Kesrouan, celle qui était la moins alimentée en électricité lorsque le gouvernement était sous contrôle total de Siniora.
Malheureusement, la manifestation tourne mal, des tirs s’échappent et 7 manifestants périront. Les circonstances de ce massacre sont peu clairs. La provenance des tirs fait débat mais ce qui est sûr, c’est que les manifestants n’étaient pas armés. Des officiers de l’armée libanaise n’auraient pas suivi les ordres supérieurs, ces gens ont été démis de leurs fonctions et arrêtés. Une autre hypothèse accablerait la milice des Forces Libanaises suite à des tirs provenant d’immeubles environnant le lieu de la manifestation, faisant jaillir l’hypothèse de snipers.

Il semble clair que ce drame ait été provoqué par une partie souhaitant mettre à mal le document d’entente signé entre le CPL et le Hezbollah puisque ce massacre a eu lieu à l’endroit même où l’accord a été scellé. L’opposition, comme à son habitude, n’a pas répliqué à cette nouvelle provocation sanguinaire, se contentant d’appeler à la justice.

A Aramoun

Dimanche 3 février 2008, pendant que les Libanais prient pour la paix et l’entente et commémorent la mémoire des victimes tombées le 27 janvier, les miliciens des forces du pouvoir terrorisent Aramoun. La première information relative aux évènements a été fournie par le PSP de Joumblatt qui a eu un blessé, accusant Amal (Nabih Berri) d’avoir attenté à un de ses cadres. La vidéo, prise par des habitants et diffusée par Al Manar montre la réalité de ce qui s’est passé à Aramoun. En particulier le blessé est un des miliciens qui tiraient dans tous les sens et d’une façon anarchique, ce qui suppose, d’après les témoignages, qu’il a été touché lors de cette fusillade. Le PSP nie être impliqué dans ces évènements et le responsable d’Aley met en cause des éléments du courant du futur (Hariri) incontrôlés. La cause serait apparemment une politique de racket et d’intimidation vis à vis des fournisseurs d’accès locaux Internet et Satellite.

Les médias du clan Hariri ont beau mettre en scène une agression de l’opposition, les faits sont là… images à l’appui.

A Beyrouth

Ras el Nabe se situe à Beyrouth, village mixte de nouveau. La milice de Hariri y a semé la terreur jusqu’au 8 mai 2008 où l’opposition, en coopération avec l’armée libanaise, a mis fin à cette politique de la terreur. Les miliciens armés jusqu’aux dents ont été capturés et renvoyés à l’armée. Le reportage video est très clair et met en évidence… l’évidence pour ceux qui en douteraient encore.

Dans ce reportage, la OTV dévoile la manière dont la milice de Hariri procédait pour s’étendre, et ce à partir de ses bureaux politiques sans aucun complexe. Elle achetait des armes et engageait ses miliciens au service d’une soit-disante société de sécurité appelée « Security Plus ». Celle-ci pratiquant des tarifs très bas, les personnalités ou sociétés souhaitant se faire protéger étaient attirées par le « concept ». De cette manière, les miliciens s’étendaient de quartiers en quartiers, régions en régions, et ainsi de suite. Quant aux paiements, ils étaient assurés à travers la fameuse « Bank Med », proche de Hariri. Il s’agit de la même banque qui offrait ses chèques aux miliciens du Fatah el-Islam, jusqu’au jour où…

Le massacre de Halba

Nous avons décidé de ne pas publier la video du massacre de Halba (Akkar, au nord du pays)… des images et des sons horribles! Le 12 mai 2008, les miliciens de Hariri s’en prennent ouvertement à un groupe de civiles qu’ils soupçonnent faire partie du PSNS (parti social national syrien). Ils sont tués sur le champ. Ce sont tous des Sunnites et leur seul tort a été de s’opposer à la politique sectaire, totalement mise en échec, de Hariri.

A Tripoli

Pendant plusieurs mois, des affrontements opposent les miliciens de Hariri, tantôt aux miliciens de Karamé, tantôt au village alaouite de Jabal Mohsen. Ce village isolé a été pris pour cible par la milice haririste, pour le simple fait qu’elle regroupe une importante communauté alaouite dont le président syrien Bachar Assad fait partie. La propagande médiatique du groupe Hariri, à force d’encourager la haine intercommunautaire, a pour résultat des affrontements armés.

Ici, c’est un bureau du parti Baath qui est la cible des miliciens

Autres affrontements à Tripoli

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