Le « plomb durci » déferle, pour le deuxième jour, sur Gaza, alors que les gouvernements arabes se sont contentés de dénoncer…
Posted by jeunempl sur décembre 29, 2008
Pour le second jour, le « plomb durci » est tombé sur la bande de Gaza, récoltant un supplément de victimes. Selon des sources médicales palestiniennes, plus de 300 morts sont morts alors que plus de 1000 personnes sont blessées.
Le quotidien israélien « Yedioth Aharonot » a annoncé que l’armée israélienne a bombardé 240 buts, depuis le début des attaques. Quant au quotidien « Haaretz », il a révélé que ces attaques menées sur la bande de Gaza visent à effacer les échecs de la guerre de juillet 2006.
En même temps, Amos Gelaad, chef du personnel politique et sécuritaire dans le ministère israélien de la Défense, a assuré que les attaques menées sur la bande de Gaza se poursuivront en toute force. Elles visent à arrêter les tirs de roquettes lancées sur le sud d’Israël. Quant à Tsipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères, elle a noté qu’Israël s’attend à ce que la communauté internationale soutienne l’opération israélienne, visant à modifier la situation et à rétablir le calme.
De son côté, Avi Dichter, ministre israélien de la sécurité publique, a affirmé qu’Israël s’oppose totalement à la présence d’une « entité terroriste jouissant de capacités militaires » dans la région qui la sépare de l’Egypte.
Plus tard, Israël a bombardé le côté palestinien du « terminal de Rafah », séparant Gaza de l’Egypte, alors que 300 Palestiniens tentaient de se diriger vers l’Egypte, ce qui a poussé les forces sécuritaires égyptiennes à faire feu dans l’air.
En parallèle, le mouvement « Hamas » poursuit sa « réponse timide » en lançant près de 50 roquettes sur les colonies juives, blessant certains colons Israéliens.
Réactions arabes et internationales
Les réactions arabes semblent « timides » face aux évènements qui se déroulent à Gaza. En effet, les gouvernements arabes se sont contentés de dénoncer et de critiquer. De plus, le peuple arabe s’est manifesté, par milliers, protestant contre les attaques israéliennes sur la bande de Gaza.
En Jordanie, des députés ont brûlé le drapeau israélien, à l’intérieur du Parlement, et ont réclamé de rompre les relations diplomatiques avec Israël.
En Egypte, le président palestinien Mahmoud Abbas, dans une conférence de presse commune avec Ahmad Aboul Ghayth, ministre égyptien des Affaires étrangères, a assuré que l’autorité palestinienne est « responsable de toute goutte de sang écoulée à Gaza ». De plus, il a qualifié les évènements qui s’y produisent d’être un « grand massacre criminel de tout le peuple ».
De son côté, Aboul Ghayth a noté que les ministres arabes des Affaires étrangères élaboreront, dans leur prochaine réunion au Caire, un accord de « cessez-le-feu » sur le territoire palestinien. Ils s’activeront à arrêter les attaques avant d’évoquer l’apaisement.
Quant au bureau politique du mouvement « Hamas », il a réclamé que la réplique arabe face aux attaques israéliennes se manifeste par une rupture des relations politiques avec Israël, et une ouverture du « terminal de Rafah ». Refusant que les attitudes arabes se contentent de « critique » et de « dénonciation », le « Hamas » exhorte la nation arabe à des mesures plus efficaces qui aboutiraient à l’arrêt des attaques menées sur la bande de Gaza.
Au niveau international, le conseil international de la sécurité a appelé à un « arrêt immédiat des activités de violence » à Gaza. Toutefois, Zelmay Khalilzad, ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations Unies, a imposé que le mouvement « Hamas » cesse de lancer des roquettes, avant que les opérations israéliennes sur Gaza ne soient arrêtées.
De même, le ministère russe des Affaires Unies a réclamé un « arrêt immédiat » des opérations.
En parallèle, des manifestations ont eu lieu dans diverses capitales occidentales, alors qu’à Londres, les manifestants ont envahi et assailli l’ambassade d’Israël.
Réactions libanaises
Au Liban, plusieurs réactions de dénonciations ont été lancées.
Nabih Berry, président de l’Assemblée nationale, a appelé les présidents des Parlements arabes, à une « réunion urgente » qui aura lieu au Liban Sud.
De son côté, le patriarche maronite Nassrallah Sfeir s’est insurgé contre la tragédie de Gaza, tout en appelant à son arrêt.
Finalement, Beyrouth a été témoins d’affrontements entre les forces sécuritaires et des manifestants, devant l’ambassade de l’Egypte, dans la région de « Cola ».
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Israel said
Israel en avait assez des milliers de roquettes envoyées depuis des années chaque jour sur la population de Sderot notamment, d’après ce que j’ai compris ?