Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Liban : Débat général au Parlement libanais

Posted by jeunempl sur décembre 16, 2008

Libnanews

Parlement libanais

Parlement libanais

Le parlement libanais a ouvert aujourd’hui un débat général portant sur la politique du gouvernement et dirigé par le président de la Chambre M. Nabih Berri. Etaient présents en plus des parlementaires, le Premier ministre Fouad Saniora ainsi que la plupart de ses ministres.

Au menu des discussions, le dossier du conseil économique et social ainsi que celui de la distribution de l’aide aux victimes du conflit israélo-libanais de juillet 2006 via le conseil suprême d’aide. Un rapport a été rendu public hier et distribué aux députés par cette dernière institution au sujet de la distribution de l’aide aux victimes de ce conflit.

M. Fouad Siniora

S’adressant aux députés, le Premier ministre Fouad Saniora a indiqué que la tâche du gouvernement n’a pas été facilitée par la formation d’un cabinet d’union nationale. Il a cependant reconnu qu’il est utile de prendre des leçons du passé pour permettre l’application des accords de Doha, et la fin des actes de violence et de provocations entre factions politiques libanaises. Abordant la question sociale, le Premier ministre libanais a indiqué que les principales tâches du gouvernement jusqu’à présent a été l’approbation de l’augmentation des salaires, le contrôle du taux d’inflation et la mise à disposition d’un fuel subventionné aux particuliers. Il a en outre rassuré les Libanais que la nomination de l’ambassadeur libanais en Syrie se fera avant la fin de l’année, insistant sur la volonté de l’Etat d’établir les meilleures relations sur un même pied d’égalité avec Damas. Saniora a également indiqué que le gouvernement a pour tâche de superviser en toute transparence les prochaines élections.

M. Mohamed Kabbani

Le membre du bloc parlementaire du Courant du Futur M. Mohamed Kabbani a de son côté estimé que l’accord de Taëf doit être appliqué avant de discuter de son amendement, avant de préciser qu’il n’existe pas dans la Constitution libanaise une démocratie consensuelle, rappelant que l’accord de Taëf a résolu les problèmes sectaires au Liban en donnant le droit aux différents dirigeants d’avoir recours au Conseil constitutionnel pour les questions capitales, avant d’insister sur le fait que le Taëf n’a aucunement accordé le droit de véto à un groupe particulier.

M. Neematallah Abi Nasr

Dans son intervention au cours de la session parlementaire, le député Neematallah Abi Nasr, membre du bloc du Changement et de la Réforme  a affirmé que les accords de Doha ont permis au Liban d’avoir de nouveau un président de la République, se demandant cependant comment ce dernier puisse diriger le pays sans jouir des outils constitutionnels nécessaires pour le rendre maître du jeu sur la scène politique, estimant que le pouvoir constitutionnel du chef de l’état ont été transféré au gouvernement, notamment au Premier ministre qui détient effectivement le pouvoir du conseil exécutif.

M. Bahij Tabbara

Dans son discours au Parlement, le député Bahij Tabbara s’est demandé quel est le sort des promesses prononcées lors de la déclaration ministérielle, alors qu’il ne reste au gouvernement actuel que la moitié de son mandat. Rappelant avoir qualifié ces promesses de dérisoires, Tabbara a interrogé le gouvernement actuel au sujet des nominations judiciaires et des postes au sein des institutions étatiques. S’adressant au Premier ministre, Tabbara lui a demandé si un plan préventif contre les répercussions de la crise mondiale sur l’économie libanaise a été établi, afin d’éviter la régression sur le plan économique prévue par un grand nombre d’analystes et d’experts économiques, notamment avec l’ampleur des transferts venant de la part des Libanais vivant à l’étranger ainsi que l’éventuel retour de Libanais expatriés.

M. Selim Salhab

Le député Selim Salhab membre du bloc parlementaire de la Réforme et du Changement a par ailleurs exhorté les Libanais, notamment les politiciens à assumer leurs responsabilités vis-à-vis du pays, à favoriser la culture du dialogue et à rejeter toutes les formes de corruption et d’extrémisme, avant de signaler que la coexistence entre les Libanais ne peut se réaliser que dans une ambiance saine, sur le plan politique, social et écologique.
Indiquant que le conseil suprême pour le développement et la reconstruction s’occupe plutôt des sinistrés politiques que du peuple qui a souffert et enduré le conflit israélo-libanais, Salhab a proposé la formation d’un ministère du plan et de l’abolition du conseil précité, avant de mettre l’accent sur la présence de jeunes libanais ambitieux qui rêvent de changement et d’un état prônant la justice et l’égalité.

M. Moustafa Allouch

De son côté, le membre du bloc parlementaire du Courant du Futur M. Moustafa Allouch a souligné que l’accord de Taëf est la base de la stabilité au Liban, mettant en garde contre l’amendement de cet accord pourrait avoir des répercussions néfastes sur l’état libanais, avant de se demander pourquoi les forces de l’ordre ne résolvent pas la question des armes illégales, notamment les armes palestiniennes à l’extérieur des camps de réfugiés.

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