Le président Sleiman entame une visite officielle en Iran et la « tension »est de retour sur tous les fronts: des discours « enflammés » et des « menaces » croissantes
Posted by jeunempl sur novembre 24, 2008
Alors que le pays suit avec grande attention la visite officielle de deux jours du président Sleiman en Iran, la « tension » des discours politiques de cette fin de semaine a attiré la concertation des Libanais.
Des milliers de personnes se sont rassemblées hier dans le Forum de Beyrouth pour célébrer deux événements : le 72ème anniversaire de la création du parti Kataëb et le deuxième du meurtre de Pierre Gemayel. Autour de la famille d’Amine Gemayel s’est retrouvé notamment l’essentiel du « 14 mars », à l’exception de Saad Hariri qui se trouvait en Arabie saoudite.
A l’issue de la cérémonie, Gemayel a prononcé un discours dans lequel il évoque longuement les périls qui menacent, selon lui, l’existence et l’unité du Liban. Il a affirmé qu’au Liban, le système se trouve être en panne et le pacte est renversé sans que personne ne fasse acte de contrition. Il a ajouté que l’allégeance au Liban n’est pas uniquement affaire de sentiment, c’est une prise de position qui doit se traduire par la rupture de l’engagement à l’égard de l’extérieur, le respect de l’autorité de l’État, l’abandon des armes illégales, le refus de l’implantation et le rejet de l’extrémisme.
L’ancien chef de l’état a ajouté que l’état ne supporte pas une présence militaire illégale sur n’importe quelle partie de son territoire, ni les armes palestiniennes, qu’il est temps de ramasser tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des camps, ni celles du Hezbollah dont il est temps d’assurer le retour à l’État, ni non plus les armes des organisations intégristes dans certains quartiers des villes. Il a précisé que la véritable stratégie de défense, c’est une stratégie de paix, non de guerre et que les états s’arment pour assurer leur sécurité et leur prospérité économique, et non pour déclencher des guerres absurdes.
Gemayel a ajouté que la présence d’armes aux mains de Libanais et de non-Libanais monopolisent la décision de guerre et de paix et expose le Liban à tout moment à une agression israélienne qui ne fait pas la distinction entre le provocateur, l’État et le peuple.
Votre commentaire