Le souci vital progresse, marqué par le début de la « saison des grèves », initié par l’Education
Posted by jeunempl sur novembre 18, 2008
Les arrestations révèlent plus d’informations!
Une nouvelle fois, la politique se repose, laissant la place au peuple pour revendiquer ses droits, que ses représentants semblent avoir oubliés. Toutefois, ces mêmes représentants commencent à évoquer certains droits, avec le début des préparatifs des prochaines élections.
Ainsi, le « souci vital » progresse, au cours de cette journée, qualifiée de « triste » par Bahia Hariri, ministre de l’Education. En effet, une « grève de mise en garde » s’est produite aujourd’hui, afin d’induire une modification de la décision ministérielle, concernant la hausse des salaires. Une délégation des enseignants se réunirait, ensuite, avec la ministre Hariri. Cette dernière affirme, dans un entretien radiodiffusé, le besoin de trouver un équilibre entre les revendications légitimes des enseignants et le droit à l’éducation des enfants et des jeunes gens.
De son côté, Nehmé Mahfouz, chef du syndicat des enseignants, précise que les enseignants présenteront une notification au Parlement. Il espère que la réunion avec la ministre Hariri aboutira aux résultats souhaités. Dans un entretien radiodiffusé, il met en garde contre de nouvelles manifestations, que la commission syndicale de coordination organisera, si les revendications ne sont pas mises en œuvre.
En ce moment, les forces politiques lancent leurs opinions approbatrices ou réprobatrices de cette manifestation.
En marge de cet évènement, le sujet sécuritaire occupe la priorité des affaires libanaises, avec l’apparition de nouvelles informations, obtenues au cours des enquêtes avec les bandes terroristes, récemment arrêtées.
Ainsi, une troupe du département des Informations des forces de la sécurité de l’intérieur, a arrêté deux palestiniens, dans la région environnante au camp de Beddawi. A ce niveau, l’agence de presse française (AFP) déclare que Ali Khodeyr, âgé de 32 ans, est arrêté près d’un chantier de construction, au sud de Tripoli. Quant au second individu, de la famille « Al-Malak », il est détenu près du camp de Beddawi. Ce dernier est suspecté d’avoir abrité Chaker El-Absi, chef de l’organisation Fateh-el-Islam, dans l’appartement de son frère, résidant au Danemark.
Ces deux palestiniens arrêtés seraient impliqués dans la « disparition » de Abdel Ghani Jawhar, chef de la bande arrêtée, et possèderaient des informations concernant l’endroit où il se réfugie. D’autres informations notent que l’armée libanaise a demandé aux organisations palestiniennes du camp de Beddawi de rendre à la justice deux autres individus, dont une femme. Les noms de ces derniers sont mentionnés au cours des enquêtes menées par les Renseignements de l’armée libanaise.
En même temps, des sources politiques libanaises révèlent que les deux côtés sécuritaires, libanais et syrien, se sont échangés, pour la première fois, des procès-verbaux et des informations concernant les bandes terroristes qui se trouvent dans les deux pays, rapporte le quotidien As-Safir. Cet échange a permis d’activer l’arrestation de « groupes terroristes en dormance », qui demeuraient sur le territoire libanais. De plus, le côté syrien a demandé que les détentions englobent également, les associations qui visent la stabilité et la sécurité de la Syrie. De telles bandes pourraient être incluses au sein de l’organisation Fateh-el-Islam, ou d’autres groupements qui essaient d’attenter le régime syrien, à partir du Liban.
D’un autre côté, le général Michel Aoun, chef du bloc du changement et de la réforme, considère que les bandes, dernièrement arrêtées, ne l’auraient pas été, sans les informations syriennes diffusées. Défendant sa vision de la stratégie de défense, il rappelle que la Résolution 194 n’a pas été mise en œuvre, malgré la longue période qui s’est écoulée depuis sa promulgation. Il ajoute que la Résolution 425 n’aurait pas été mise en œuvre sans les efforts de la Résistance. Concernant l’objectif de sa visite à Damas, il assure que l’affaire des « personnes disparues » est prise en charge par le président de la République et par le gouvernement, mais qu’il pourrait coopérer en cas de besoin.
En attendant de préciser la date de cette visite, l’activité de l’aéroport est loin d’être calme. En effet, le général Michel Sleiman, président de la République, s’apprête à mener sa douzième visite, en Iran, la semaine prochaine, après que le général Aoun l’y a précédé depuis des semaines. En même temps, des délégations internationales arriveront à Beyrouth dans les prochains jours. A la tête de ces personnalités, David Miliband, ministre britannique des Affaires étrangères arrivera, ce soir. Il sera suivi par François Fillon, premier ministre français, qui arrivera jeudi, présidant une délégation importante. De plus, Yves Leterme, premier ministre belge, arrivera à Beyrouth, le 28 novembre, en une visite qui durera trois jours.
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