Les relations avec un premier ministre qui vole le trésor public sont impossibles, affirme le général Aoun
Posted by jeunempl sur septembre 26, 2008
Le général Michel Aoun, chef du bloc du « changement et de la reforme » trouve que de nos jours, les dignitaires politiques, religieux ou sociaux ne sont plus un idéal, puisqu’ils ne respectent pas les lois et les principes moraux.
Aoun, au cours d’un dîner organisé par les médecins du « courant patriotique libre », s’étonne de voir les gens applaudir les criminels, les voleurs et les menteurs, et il considère qu’une telle société se dirige vers la désintégration, et l’opinion publique ne se révolte plus devant la corruption.
Aoun affirme que les relations avec un premier ministre qui vole le trésor public sont impossibles. De plus il ne répond pas aux observations concernant l’illégalité de ces actes. Ainsi le secrétaire général du cabinet des ministres ne jouit pas d’un statut légal, le conseil supérieur du secours est devenu un centre de blanchiment de l’argent électoral, et toutes ces remarques restent sans réponses.
Selon Aoun, les prochaines élections législatives de 2009 sont la responsabilité de chacun d’entre nous afin de sanctionner ceux qui ont endettés le trésor de 50 milliards de dollars.
Aoun réitère qu’il fait face à un complot politique mais rien ne lui fait peur parce qu’il a la conscience tranquille.
Il souligne que la reforme débute au niveau de la première autorité, à savoir la chambre des députés. C’est pourquoi une grande part de ces députés ne doivent pas revenir au pouvoir parce qu’ils ont collaboré et collaborent encore avec Abdel Halim Khaddam responsable du dossier libanais lors des assassinats de Béchir Gemayel, René Moawad et le Mufti Khaled.
Aoun ajoute : « ils sont responsables de la criminalité, de l’effondrement de l’économie, de la désintégration de la société libanaise, du vol et de l’effondrement de l’unité nationale», tout en soulignant « nous n’avons pas peur des amitiés internationales mais nous ferons face à ces pays s’ils menacent le Liban ».
Selon Aoun, « nous sommes appelés à être le catalyseur du dialogue politique, parce que nous sommes une société pluraliste et non totalitaire ».
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