Les affiches politiques devraient disparaître de Beyrouth

(AFP)

BEYROUTH – Les affiches politiques vont disparaître des rues de Beyrouth pour favoriser la réconciliation entre les différents courants rivaux du pays, a affirmé jeudi Saad Hariri, un des chefs de la majorité parlementaire au Liban. « Elles seront enlevées en trois jours, d’abord des quartiers de Beyrouth puis, dès que possible, du reste du territoire libanais » a dit à la presse M. Hariri à l’issue d’un entretien avec le chef du Parlement Nabih Berri.

Les rues de la capitale sont parsemées d’affiches et de slogans politiques, de drapeaux et de portraits de dirigeants libanais, morts ou vivants. Depuis l’accord de Doha, en mai, qui a permis l’élection d’un président de la République après plusieurs mois de crise et la formation d’un gouvernement d’union nationale, les dirigeants politiques au Liban ont amorcé des tentatives de rapprochement. Le président Michel Sleimane a lancé le 16 septembre un dialogue national en présence de quatorze dirigeants de la majorité parlementaire et de l’opposition emmenée par le Hezbollah et le Courrant Patriotique Libre du Général Michel Aoun.

Dans le cadre de ces efforts de réconciliation, M. Hariri, chef du Courant du Futur, principal bloc de la majorité parlementaire, va rencontrer prochainement le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah, pour la première fois depuis plus de deux ans.

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