Liban : Hans-Gert Pöttering poursuit sa visite
Posted by jeunempl sur août 7, 2008
(Libnanews)
Le président du parlement européen Hans-Gert Pöttering a poursuivi sa visite au Liban, en rencontrant successivement le président de la république Michel Sleiman, le premier ministre Fouad Saniora et le président de la chambre Nabih Berri.
A l’issue de sa rencontre avec le chef de l’état, Hans-Gert Pöttering a indiqué que le président de la république l’a informé de la situation du Liban notamment par rapport au processus de paix au Moyen Orient avant d’affirmer le soutien de l’Union Européenne à la restauration de la souveraineté du Liban, à la création d’un état palestinien et à l’établissement de relations cordiales libano-syriennes.
Evoquant sa prochaine visite en Syrie, il indique que le parlement européen participera à la relance du processus de paix, notamment par un soutien économique et financier.
Hans-Gert Pöttering s’est ensuite rendu auprès du premier ministre Fouad Saniora ou il a souligné l’exemple que constitue le Liban dans le domaine de diversité communautaire et d’indiquer avoir abordé la question des fermes de Chébaa.
Hans-Gert Pöttering s’est ensuite entretenu avec le président du parlement Nabih Berri à Ein Tineh pour évoquer avec lui les possibles coopérations entre le Parlement Libanais et le Parlement Européen avant de se rendre auprès du ministre des AF Faouzi Salloukh et de discuter de la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité. Le ministre libanais a exhorté l’Union Européenne de faire pression sur l’état hébreu afin notamment de résoudre la question des fermes de Chébaa et d’appliquer la résolution 194 du conseil de sécurité prévoyant le retour des réfugiés palestiniens. Hans-Gert Pöttering a souligné la nécessité du Liban d’établir de bonnes relations avec les pays environnants et de lier la sécurité d’Israël, la création d’un état palestinien et l’amélioration des relations entre pays de la région.
Khalil Hitti said
Puisse le président Pöttering avoir eu, lors de son entrevue avec le président Berri, l’idée inspirée de s’enquérir, auprès de celui-ci, des pratiques de pointe en matière de parlementarisme démocratique. M. Berri, l’espère-t-on, du moins, a dû enseigner à notre président le procédé si démocratique du cadenassage du parlement par une minorité armée et fanatisée par des puissances totalitaires tierces (Syrie, Iran) et de l’interdiction, brutale, faite à la majorité élue, mais non armée, de mettre les pieds dans ledit parlement. Ce procédé, M. Berri l’a brillamment appliqué durant 22 mois au Liban. M. Pöttering a dû également s’abreuver aux sources-mêmes de la démocratie civilisée, lors de sa visite à Damas. Notre souhait, en tant qu’Européens, est que M. Pöttering se soit profondément imprégné de la culture démocratique de ces nouveaux amis de notre Europe; et qu’il en fasse profiter M. Sarkozy, qui va se perfectionner, également, en Syrie, ces jours-ci. Le Parlement européen devrait tout entier se transporter à Damas; et y siéger, au même titre qu’il siège chez nous, à Strasbourg.