Rétrospective: L’offensive israélienne de l’été 2006 sur le Liban, rapportée par les civils
Posted by jeunempl sur juillet 12, 2008
[2 ans après le déclenchement de l’offensive israélienne sur le Liban, il n’est pas inutile de rappeler la barbarie israélienne. Cette page regroupe quelques témoignages vidéos spontanés durant la guerre de l’été 2006, filmés par les civils pris au piège des bombardements israéliens. On dit souvent que les images parlent d’elles-mêmes… c’est encore plus vrai dans ce cas précis.]
Les bombardements israéliens
Dans sa condamnation d’Israël la plus dure depuis la fin de la guerre du Liban à l’été 2006, Human Rights Watch a dénoncé des «bombardements israéliens indiscriminés» comme étant les responsables de la plupart des victimes civiles du conflit.
L’organisation de défense des droits de l’homme a jugé qu’il n’y avait aucun fondement à l’affirmation de l’État hébreu selon laquelle les victimes sont mortes parce que les combattants du Hezbollah les utilisaient comme boucliers humains.
La guerre de 34 jours, lancée après une attaque de la résistance sur un convoi militaire israélien côté libanais (village de Khiam) de la frontière, a fait plus de 1200 morts du côté libanais.
L’aviation israélienne a bombardé les infrastructures libanaises, notamment des ponts et l’aéroport de Beyrouth, et presque rasé la banlieue sud de la capitale (soit à 80km de la frontière israélienne), bastion du Hezbollah, ainsi que des villages du sud du Liban hébergeant des centres de résistance.
De son côté, le Hezbollah a combattu l’armée israélienne de face et a tiré quelque 4000 roquettes sur le nord d’Israël, causant la mort de 200 israéliens dont une très grosse majorité de soldats.
Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Right Watch, a souligné qu’il n’y avait que de «rares» cas dans lesquels le Hezbollah a opéré au milieu de la population. «Au contraire, après le début de la guerre, la plupart des responsables militaires et même beaucoup de responsables civils ont quitté les villages, a-t-il ajouté. Ce que nous avons constaté, c’est que la plus grande partie de l’activité militaire du Hezbollah était menée depuis des positions préparées en dehors des villages, dans les collines et vallées environnantes.»
Human Rights Watch, qui a étudié en détail 94 opérations aériennes et terrestres israéliennes qui ont eu pour conséquence la mort de 510 civils et 51 combattants, soit à peu près la moitié du bilan total des victimes libanaises, ajoute que de simples mouvements de véhicules ou d’individus pouvaient déclencher un bombardement israélien. Il accuse Israël d’avoir pris pour cible des civils fuyant les combats.
Bint Jbeil (au Sud)
Hart Hreik (près de Beyrouth)
à l’aéroport (près de Beyrouth)
Baalbeck (dans la Bekaa)
La guerre comme si vous y étiez (16 juillet)
Des touristes étrangers filment les bombardements
Les dégâts
Les dégâts dans la banlieue sud de Beyrouth
Montage photos des destructions
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