Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Universités: Signature d’un accord de coopération entre l’USEK et l’Université de Louvain

Posted by jeunempl sur mars 11, 2008

(S.B. – L’Orient le jour)

usek-logo2.jpgucl_horiz.gifL’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) et l’Université catholique de Louvain (UCL, Belgique) ont signé hier un accord-cadre de partenariat qui leur permettra d’effectuer, à l’avenir, des échanges au niveau des connaissances des étudiants, des professeurs et des chercheurs.

L’accord a été signé par les recteurs de l’USEK, le père Hadi Mahfouz, et de l’UCL, Bernard Coulie, au cours d’une conférence de presse qui a été organisée au siège de l’USEK, en présence de l’ambassadeur de Belgique, Johann Verkammen, et de plusieurs hauts responsables, professeurs et étudiants de l’USEK. Le Pr Coulie a fait le déplacement au Liban accompagné d’une grande délégation, dont fait partie le prorecteur aux relations internationales de l’UCL, Michel Francard. Le vice-recteur de l’USEK, le père Georges Hobeika, était également présent.
Dans un mot de circonstance, le père Mahfouz a d’emblée placé cette coopération, ainsi que le voyage des universitaires belges au Liban dans des circonstances aussi tendues, sous le signe d’« un message d’espoir, d’optimisme, de solidarité et de défi ». « Je me permets d’ajouter que l’optimisme ne devrait pas se limiter au seul sentiment d’espoir, mais désigner plutôt le devoir d’agir, pour endiguer les phénomènes de destructuration sociale, principaux ennemis de l’épanouissement humain, générateurs inlassables de haine et de conflits », a-t-il souligné. Pour lui, le partenariat avec l’UCL « cherche à instituer, au sein de la communauté libanaise, un climat de confiance, lequel devrait contribuer à la conservation et au développement du capital humain ».
Et de poursuivre : « Sur les plans académique et scientifique, ce partenariat est appelé à promouvoir la mutualité du savoir et de la connaissance par le biais de la recherche conjointe, de l’échange d’enseignants et d’étudiants. »
Le Pr Coulie a estimé, pour sa part, que sa visite au Liban était « très importante parce qu’elle concrétise une collaboration de longue date entre l’UCL et nos partenaires libanais, particulièrement l’USEK ». Il a rappelé que les universités étaient des institutions dotées de plusieurs missions, notamment l’enseignement aux générations futures et la recherche, mais que ce sont aussi des institutions qui se mettent à la disposition de la société et de leur environnement. « La collaboration est devenue la condition nécessaire pour la réalisation de ces missions, d’autant plus que le savoir n’a plus de frontières » ni géographiques, ni disciplinaires, ni entre les personnes, « la frontière la plus difficile à transgresser », selon lui.
Il a insisté sur l’importance, pour la délégation de l’UCL, « de se rendre au Liban, malgré les difficultés que connaît votre pays ou que connaissent parfois vos universités », et que cette mission « revêt un caractère particulier pour l’UCL ». Le Pr Coulie a par ailleurs précisé que la signature de l’accord-cadre sera suivie de la signature de plusieurs conventions dans plus d’un domaine de savoir.
Le Pr Francard a de son côté précisé que les efforts en vue de faire aboutir ce partenariat ont commencé en octobre 2005 et que ses artisans ont décidé d’aller jusqu’au bout malgré les difficultés. À L’Orient-Le Jour, il a expliqué plus en détail une idée qu’il avait évoquée dans son discours, celle d’élargir ce qu’on appelle actuellement le « processus de Bologne » à des partenaires proches de l’Europe, comme ceux qui se trouvent à l’est de la Méditerranée (dont fait partie le Liban). Le processus de Bologne, signé en 1999, s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation des systèmes d’enseignement universitaires européens, pour permettre une meilleure comparabilité entre les diplômes, ce qui augmente la mobilité des étudiants à l’intérieur de l’Europe.
Sur la collaboration avec l’USEK, le Pr Francard précise qu’elle facilitera surtout l’échange d’étudiants, de professeurs et de chercheurs, vers la Belgique mais aussi vers le Liban. Cette collaboration dans les projets de recherche s’étendra pratiquement sur l’ensemble des facultés, avec le soutien des deux universités évidemment, mais aussi d’autres organismes comme l’Agence universitaire de la francophonie par exemple.
À la fin de la conférence de presse a eu lieu un échange de plaques commémoratives et de cadeaux entre les recteurs des deux universités. La signature d’un nombre de conventions ainsi que des visites sur le terrain ont suivi.

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